Fabrique de culture artisanale

Après 4 ans passés à arpenter les scènes avec mon spectacle  « Ce je-ne-sais-quoi… », j’ai franchi le pas d’écrire mes propres chansons. Une recherche passionnante, où se mêlent avec bonheur différents pans de la création, nourrie des expériences accumulées. Le retour au piano, l’instrument-roi de la chanson, s’est imposé comme une évidence.

Écrire des textes, témoins malgré moi de l’époque où je vis, c’est d’abord partager un regard singulier sur le monde. Des images poétiques en échos à des réflexions plus théoriques, parfois même sociologiques, sur certains sujets qui m’ont accrochée. Inventer des histoires donc, mais en restant à l’écoute de cet antre sensible et intime où naissent les émotions. Comme le raconte Dorothy Allison dans son essai « Peau », je crois que ce qui mérite notamment d’être écrit, ce sont nos plus grandes peurs, les limites de nos noirceurs intérieures. Écrire avec la rage si on a la rage. Écrire avec la tristesse même si c’est laborieux…

J’aime déployer mes chansons le cœur tout offert, en espérant que le public vibre, pleure, ou s’émeuve à son tour. Chanter, c’est aussi goûter à l’empuissancement de la scène. En s’assumant pleinement, moitié mise-en-scène, moitié mise-à-nue.

J’ai suivi 2 formations de qualité en 2024 : celle d’Armand Boisard et le stage d’écriture de chanson de Mydriase, animé par Marie Mazille et Jean-Marc Rohart.